Episode d’une esclave

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il y a 4 ans

Un quart d’origine indienne se mélangeait à son origine française et une éducation totalement européenne. Etrangement, bien qu’ayant atteint la cinquantaine, il paraissait beaucoup plus jeune. Probablement une des raisons pour lesquelles, moi, Mary l’Anglaise, j’avais succombé à son charme malgré mes quarante ans à peine.

Quand il rentra du bureau ce soir là, j’étais assise sur le canapé et regardait une de ces émissions banales diffusées à la télévision. Il marcha vers moi et sa main se glissa entre mes cuisses rencontrant mon collant et butant sur ma culotte.

« En tant qu’esclave, je vois que tu n’es toujours pas prête ! Bien, tu ne m’intéresses plus, je vais te vendre ! »

Irrémédiablement je savais ce qui m’attendait, le lieu était le même, les évènements et les circonstances en revanche variaient au gré de son imagination. Je dus me préparer pour aller au marché des esclaves où mon maître allait chercher à me vendre ou à m’échanger contre une autre.

Foulards autour de mes épaules et de mes reins, chaîne autour du cou, du ventre et des chevilles…je fus amenée au milieu du salon, devant la cheminée et attachée à la poutre de séparation de la partie salle à manger. C’était le centre du marché aux esclaves.

J’aime son regard en ces moments. Ses yeux s’animent de lueurs étranges ou se mélangent l’érotisme et des désirs cruels et pervers. Je savais que le fouet allait siffler dans l’air, que les larmes aller jaillir de mes yeux, mais en même temps, une étrange chaleur commençait à s’installer entre mes cuisses. Je fus d’abord rasée de près et parfumée, afin d’être présentable pour l’arrivée des marchands d’esclaves. Le parfum picotait légèrement les lèvres de mon sexe et mon excitation monta quand sa main en vérifia le résultat.

Enfin les marchands arrivèrent. Je savais que j’allais devoir passer la première épreuve, celle de la soumission. Mon prix de vente allait en dépendre et je me devais, en tant qu’esclave, en donner la preuve. Il me mit, comme à l’habitude, un bandeau sur les yeux afin que je ne puisse voir arriver les coups.

Quand le premier coup tomba sur mes fesses, je ne fus pas totalement surprise et le martinet que j’avais confectionné moi-même pour son plaisir me sembla bien doux…Cela ne dura pas. Dix minutes plus tard, j’avais les fesses en feu. Les coups continuaient cette fois de s’abattre sur le devant de mes cuisses, atteignant quelquefois les lèvres de mon sexe et ceci malgré mes tentatives de serrer mes cuisses pour les protéger, ce qui était difficile vu la façon dont il m’avait attaché les chevilles. Je le suppliais d’arrêter et promettais d’être une esclave soumise et obéissante. Je dus supplier longtemps.

Quand je fus mise à genoux, mes jambes flageolaient. J’étais toujours attachée à la poutre et mes bras ramenés vers l’arrière firent jaillir mes seins. La chaleur de la cheminée montait vers moi et séchait les larmes qui avaient humidifié le bandeau.

Soumise et docile, j’écoutais. Il questionnait maintenant ces acheteurs imaginaires sur ma valeur marchande. Je prenais une voix d’homme pour répondre à ses demandes. Les quantités de sesterces devenaient de plus en plus importantes pour m’acquérir. Il y avait toujours des marchands d’esclaves doutant de ma sincérité et de mon obéissance et je savais que j’allais devoir encore prouver ma soumission.

Son sexe s’enfonça brutalement dans ma bouche alors que des pinces se fermaient sur le bout de mes seins aux mamelons durcis par l’excitation. Je ne pus réprimer un geste de recul. Ceci fut immédiatement considéré comme une félonie.

Pour me punir d’avantage, quatre pinces supplémentaires vinrent se fixer sur les petites et grosses lèvres de mon sexe. Je commençais à souffrir réellement mais je ne devais n’en laisser rien paraître ! En même temps, j’avais le ventre en feu.

Je ne sais combien de temps il me laissa dans cette position. Quand il retira les pinces de mes seins je ne pus réprimer un cri de douleur ! Il m’ordonna de le sucer sans un mot. J’adorais sentir la chair ferme et souple de son sexe dans ma bouche. Je sentais le s a n g affluer et gonfler sa verge au rythme de mes allées et venues. Je savais que j’étais capable de le faire jouir rapidement mais il s’arracha brusquement me frustrant de ce plaisir.

Chaque fois que ses mains effleuraient les pointes de mes seins je ressentais la sensibilité de mes mamelons meurtris par les pinces et en même temps une excitation intense. Ce mélange de douleur et de plaisir me comblait. J’avais envie qu’il s’enfonce en moi de manière brutale et sauvage afin d’éclater en spasmes de plaisir, mais je connaissais sa patience dans nos jeux.

Je me remis debout à la demande de mon maître. Mes bras tirés en arrière furent détachés. Je profitais immédiatement de ce repos qui fut de courte durée, car ils furent tendus et attachés vers le haut tirant sur mes épaules endolories.

Un objet s’enfonça dans mon anus, trop gros à mon avis et me dilatant à l’extrême. En même temps, plusieurs de ses doigts commencèrent à fouiller mon sexe. De nouveau la douleur et le plaisir m’envahirent. Alors que je commençais à m’habituer à ma dilatation anale et que je me concentrais sur les caresses de mon clitoris je fus tout à coup abandonnée.

J’allais maintenant subir la deuxième épreuve…

Une ceinture de cuir remplaça la chaîne et me cloua la taille autour de la poutre faisant rentrer mon ventre et saillir mon pubis. Mes bras furent détachés et une chaîne avec maillon enserra mes deux poignets sur le devant. Il retira doucement de mon anus l’objet qu’il m’avait enfoncé et que je ne pouvais qu’imaginer.

La lumière me fit cligner des yeux quand il m’enleva mon bandeau. Je me regardais de biais dans la glace du fond et pu m’apercevoir, cuisses tendues et seins dressés.

« J’attends ! » dit-il.

Je connaissais son attente et en même temps sa demande. Cette nouvelle épreuve allait durer elle aussi. Elle consistait à me caresser et à jouir devant lui, puis à répéter ces caresses jusqu’à presque l’épuisement. J’arrive à me faire jouir entre trois et quatre fois sur une période d’un peu plus d’une heure, quand je suis dans cet état d’excitation. J’adore me caresser devant lui et le provoquer. Au début, j’avais essayé de tricher en faisant semblant, surtout après la deuxième fois, mais il avait immédiatement détecté ma simulation et m’avait punie en m’introduisant un vibro-masseur qui fonctionna pendant plus d’une demi-heure me laissant pantelante de douleur. Depuis je ne trichais plus.

La première fois est toujours rapide et je suis incapable de me contrôler à cause de l’excitation que je ressens. Quelques minutes suffirent pour sentir monter en moi les frissons et l’explosion que j’attendais. Je n’étais pas rassasiée et j’allais recommencer mais il me ramena les mains en hauteur m’empêchant de me satisfaire. La notion de temps durant cette épreuve m’échappait et quand je recommençais pour la quatrième fois, mon clitoris encore gonflé était devenu très sensible. Mélange de douleur et de plaisir. Je n’y arrivais pas, même en me concentrant.

Je reçus le fouet pour ce manque de résultat. Mes mains furent attachées dans le dos derrière la poutre et mes seins jaillir à nouveau. Je le suppliais de ne pas me remettre les pinces. Je dus être convaincante sur ce point, en revanche mes fesses cuisaient des coups reçus. Une délicieuse sensation de fraîcheur m’envahit quand il étala la crème sur les globes de mes fesses meurtries. Un doigt de sa main gauche probablement enrobé de crème s’enfonça sans difficulté dans mon anus alors que l’index de sa main droite commençait à s’activer sur mon clitoris. Un frisson me parcourut des pieds à la tête à ce contact et je savais que j’allais éclater pour la quatrième fois !

Je feulais comme une chienne quand l’explosion monta dans mon ventre et j’en tremblais de tous mes membres. Je sentis un liquide chaud, mon propre plaisir, couler entre mes cuisses.

J’étais ankylosée et meurtrie quand il m’allongea sur le couvre-lit étalé au pied de la cheminée. Je fus entièrement dénudée du peu qu’il me restait et débarrassée de mes chaînes à l’exception de celle entravant mes poignets. La barre de bois avec lanières à chaque bout, que je connaissais bien, fut mise à mes chevilles f o r ç a nt mes jambes dans une position écartée. Il m’arrivait assez souvent d’y être attachée et de passer ainsi une nuit entière, soumise jusqu’au petit matin, ouverte et offerte à ses moindres désirs.

Il enleva une à une les quatre pinces qui enserraient les petites et grosses lèvres de mon sexe. Je ne criais pas, mais ne put empêcher mes larmes de couler. Le fait de libérer mes chairs réveillait des douleurs que j’avais oubliées pour d’autres. Les bras au-dessus de ma tête, je reçu l’ordre de ne plus bouger. Ses mains caressaient mon corps distribuant des ondes de plaisirs et ravivant des souvenirs de douleurs lascives. Je fermais les yeux et me laissait complètement aller.

Dans ces moments, il sait et je sais que je lui appartiens sans conditions, totalement soumise, brisée et domptée, docile et obéissante, mais heureuse d’être sa chose, son instrument de plaisir, prête à aller beaucoup plus loin pour satisfaire ses moindres envies. C’est l’amour de l’autre, le profond désir d’être dominée par l’être aimé.

Quand il se pencha sur moi et que son sexe se présenta à l’entrée du mien, j’eu comme un vertige et il me fallut toute ma volonté pour ne pas esquisser le moindre mouvement. Je sentis sa verge s’enfoncer, s’enfoncer, s’enfoncer encore comme si elle était d’une grandeur démesurée, sensation amplifiée par la lenteur de la pénétration. Il fit pendant quelques instants de lents va et vient, puis il se déchaîna.

Sa verge me fouillait avec f o r c e , me v i o l ant, labourant mes chairs intimes, prenant possession de mon être le plus secret, remontant dans mon vagin comme le saumon dans la rivière, les saccades et les coups de boutoirs se succédaient faisant naître des ondes de plaisirs jusque dans mon ventre, dans mon bassin et dans mes reins qui voulaient venir au devant de ses assauts, mais il m’avait interdit le moindre mouvement ! C’était terriblement excitant d’être totalement inerte et de subir.

Malgré cela, je sentis poindre la vague et je sus que j’allais exploser avec lui. Quand elle nous submergea tous les deux et que son corps frissonna alors qu’il se répandait en moi, je jouissais simultanément. Un long râle animal sorti de ma gorge et se mêla à la chaleur de l’air ambiant. Le plaisir était tellement immense qu’il en devenait insupportable. Je cherchais instinctivement à serrer mes jambes mais la barre de bois les maintenait bien écartées décuplant mon plaisir et ravivant une légère souffrance due à la sensibilisation de mes chairs épanouies…

Bien plus tard, je sortis de ma torpeur quand il me souleva et me transporta. Je me retrouvais sur le lit tiède. Un cuir souple enserrait mes chevilles à la place de la barre de bois et mes poignets toujours reliés par les chaînes reposaient sur mon ventre. La couette me recouvrit et je sentis le sommeil m’envahir. J’entendis avec une joie indicible sa voix me murmurer que cette fois encore il m’avait pardonné, que cette fois encore il ne me vendrait pas et que je pouvais garder ma place d’esclave auprès de lui.

Alors que mes jambes prenaient la position du fœtus et que je plongeais dans les abîmes de la nuit, un immense sentiment de bonheur m’envahit, satisfaction d’une esclave aimée, chérie et dominée par son Maître, définitivement soumise et obéissante, jusqu’à la prochaine rébellion !

Mary

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